Hello ! Après des mois de pause, je reviens vers vous avec des articles sur l'écriture. Il serait temps que je reprenne un peu l'activité de ce site... Cette fois-ci, je vais vous parler de ce qu'un·e auteur·ice peut faire après avoir terminé le premier jet de son roman. Et comme l'image de l'article l'indique, « ne te compare pas aux autres » s'applique dès l'instant où vous commencez à écrire mais encore plus à ce stade de l'écriture. Vous serez vite tenté·e·s de vous comparer à des artistes déjà bien ancrés dans le milieu, d'autant plus si vous en êtes à votre première production. Déjà, arrêtez ça tout de suite. Vous pouvez vous inspirer, analyser ce que font les autres et en retirer des méthodes ; toutefois, vous dénigrer en vous disant « Je ne saurais jamais faire aussi bien... » ne vous fera pas progresser. Au contraire, ça ne fera que renforcer votre syndrome de l'imposteur et votre faible estime de vous. Commencez par vous dire que, peu importe ce qui existe déjà, vous êtes uniques et légitimes d'apporter une part de vous dans vos créations. Vous êtes sur votre roman depuis quelques mois, voire des années, et vous venez de poser le point final. La joie et la fierté vous animent, vous en parlez partout, avez effectué une danse de la joie (style la macarena) et vous vous voyez déjà le proposer à des maisons d'édition ou à vos lecteur·ice·s. C'est un sentiment incroyable, extraordinaire, fulgurant. Néanmoins, si déjà l'intention de l'envoyer en ME ou l'auto-éditer vous passe par la tête, arrêtez tout ! Un premier jet n'est pas un roman définitif, peu importe comment vous l'avez relu et travaillé lors de la rédaction. Même si vous le trouvez déjà très chouette, il faut prendre du recul et ajuster tout ça car c'est la première fois que vous avez accès à votre texte écrit de A à Z. Il est passé de abstrait à concret, sortant de votre esprit pour noircir vos pages Word. Mais alors que faire ? Le relire à n'en plus pouvoir respirer ? Le donner à des beta-lecteur·ice·s ? Autre chose ? Voici quelques conseils ! 1/ Laissez reposer votre histoire. Quand tu passes tout ton temps sur une tâche, nous sommes bien d'accord sur un point : lorsque tu prends un peu d'air, ça va mieux après, hein ? Ici, c'est pareil. Ton roman, tu l'as pensé, réfléchi, vu et revu, lu et relu, écrit à n'en plus finir, et tu en as même rêvé parfois. Pendant une longue période, ton esprit était focalisé sur l'intrigue, le scénario, le personnage, les fautes... À partir du moment où tu as posé le dernier mot et le dernier point, prends le temps de te reposer. Mets ton manuscrit de côté, libère-toi les pensées, passe du temps seul·e ou avec des ami·e·s, essaie de prendre soin de toi (à ta façon, comme ça te fait du bien). Combien de temps ? À toi de le décider. Pour ma part, ça peut être 1 mois comme ça peut être moins ou bien plus. Le temps est ton meilleur allié mais c'est à toi de revenir dessus quand tu auras pris un peu de recul, avec un regard nouveau. Pour te donner une idée : – Saphilirs, ma première histoire : repose encore (mais c'est pas un super exemple) ; – La Chasse aux Cristaux, tome 1 : L'anneau du naufragé : avait reposé quelques mois, avant de subir une réécriture, actuellement la version finale repose encore un peu pour que je puisse y revenir avec un œil neuf ; – Pétales d'amour et de bonté : a reposé un très court laps de temps, même pas un mois ; – Jazz Dream and a Pinch of Human : a reposé max. un mois ; – Le meneur des morts (à sortir fin 2022) : a reposé des mois, avant de subir des réécritures, d'autres repos, et ce depuis 2019. 2/ Faites le point sur le fond. Je ne le dirai jamais assez. Le fond et la forme sont importants, mais vous n'avanceriez pas forcément mieux en travaillant la forme d'abord. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'un premier jet, vous allez supprimer des parties, en rajouter, chipoter, remodeler, et au final vos corrections de forme auront été une perte de temps. Profitez de votre retour sur votre manuscrit pour faire le point sur la forme. Mais comment on fait le point, Ginette ? Certains articles vous conseilleront de relire votre texte et d'annoter des commentaires, d'autres de relire à voix haute. Il y a aussi la méthode des beta-lecteur·ice·s qui, en vous donnant leurs avis sur le fond, vous permettront de retravailler votre histoire. Pour trouver des beta-lecteur·ice·s, je vous encourage à poster une demande sur Twitter en taguant la @CommuAuteurs, sinon via un post/une story sur Instagram avec les bons hashtags ou encore via Facebook, si vous avez des auteur·ice·s dans vos ami·e·s. Il existe aussi des groupes spécialisés, n'hésitez pas à bien chercher. Et vraiment vous ne trouvez pas, sachez qu'il existe aussi des beta-lecteur·ice·s qui se font rémunérer (et j'en fais partie, je fais payer 5€/mois via mon Tipeee, et c'est quasi donné à ce prix, sachez-le). BREF, revenons à mon conseil ; celui par lequel je vais tenter de me différencier des autres articles du genre et qui peuvent vous permettre de bosser sur votre fond sans nécessairement faire tout de suite appel à quelqu'un. Servez-vous du barème d'évaluation d'Olivier Lusetti. Il s'agit d'un tableau se trouvant à la fin du livre Comment mieux écrire, raconter une histoire et réussir sa fantasy publié chez Marie B. Voici le résumé : « Le style exprime la personnalité. Chacun a sa façon d'écrire, parce que chacun à sa façon de sentir », nous dit Goncourt. Rien n'est plus vrai. Voici néanmoins ce qui arrive. Vous lisez un roman et vous pensez : « Il est mal écrit ! Il sonne faux ! » Pourquoi ? Parce qu'un bon récit se résume à l'observation de la nature humaine et au souci de l'écriture. Un je ne sais quoi vous le dit. Nos auteurs classiques eux le savaient. Cependant, vous abandonnez aussi un livre sans rythme. Car si le style résiste à l'usure du temps, encore lui faut-il vaincre l'ennui de tourner la page. Tout art a sa technique. Voici donc une méthode pratique pour l'acquérir. Écrire mieux ! Réussir ses histoires ! Libérer sa fantaisie ! Comment : combler les trous narratifs ? Pratiquer une réécriture d'amélioration et non de simple changement ? Choisir le meilleur point de vue ? Réussir son exposition ? Trouver le mot juste ? Rendre son style vivant ? Éviter les clichés ? Obtenir un personnage attachant ? Créer rythme et suspens ? Ces questions trop souvent sans vraies réponses, ce livre y répond par le métier et les procédés. En employant le barème d'évaluation d'Olivier Lusetti sur votre manuscrit, vous pourrez à la fois faire un bilan sur votre fond (le scénario et sa structure, les personnages, les idées et l'histoire) mais aussi sur la forme (surtout le style). Comme vous pouvez le constater sur l'image, ce tableau semble s'adresser aux lecteur·ice·s ; en effet, à la base, il s'agit d'un outil que l'on peut utiliser dans un comité de lecture. Pour ma part, je l'emploie pour mes lectures de manuscrits chez Scrineo. Vous pouvez tenter de le compléter vous-même mais aussi l'envoyer à vos beta-lecteur·ice·s pour qu'ils sachent l'objectif de leurs commentaires. Et si vous voulez des BL spécifiques à la forme et des BL spécifiques au fond, vous pouvez couper le tableau et leur envoyer uniquement la partie qui correspond à leurs compétences. Suite aux réponses que vous (et/ou eux) aurez mis, vous pouvez alors créer un document dans lequel vous développerez votre analyse, en ajoutant celles des personnes qui vous auront lu. Vous pourrez ainsi faire un bilan global et savoir sur quoi vous devez travailler lors de la préparation du deuxième jet (relecture, réécriture... à vous de choisir ce qui vous convient !). 3/ Revoyez vos intentions. Avant d'entamer votre correction, n'oubliez pas de réfléchir à vos objectifs en tant qu'auteur·ice. C'est très bien de penser à ceux de vos personnages, de se triturer les méninges pour que tout soit bien, cohérent, magique. Mais c'est encore mieux quand vous savez où vous allez. Quel est votre but en racontant votre histoire ? Quels messages souhaitez-vous faire passer ? Sont-ils ressentis à la relecture ? Est-ce que vos personnages transmettent assez bien ce que vous désirez qu'ils transmettent ? Si ce n'est pas le cas, que renvoient-ils comme image(s) alors ? Quelle symbolique serait-il intéressant de travailler dans votre histoire ? Exemple de symbolique : Dans Hunger Games, le signe que fait Katniss, le geai-moqueur... Dans Captain America, ce sont certaines répliques du style « Je pourrais faire ça toute la journée », l'héroïsme, le symbole de l'Amérique. Quelles sont vos symboliques, à vous ? Quand et comment interviennent-elles ? Sont-elles claires ? Que vous soyez architecte ou jardinier, il est important que vous réfléchissiez sur votre histoire, et le faire après l'écriture du premier jet est un bon compromis pour le jardinier. Cela vous permet de rectifier votre direction, revoir votre voie et les moyens mis en place pour parvenir à votre destination. 4/ Supprimez vos tics d'écriture. Personnellement, quand j'ai commencé l'écriture, j'avais un style très scolaire. Il ressort un peu dans mes articles, où ça se prête un peu plus que dans un roman. Un style scolaire, c'est employer des mots-liens à gogo : mais, néanmoins, toutefois, premièrement, deuxièmement, d'une part, d'autre part, ou alors beaucoup (BEAUCOUP) d'adverbes, ce qui rend le texte un peu lourd, voire indigeste. Oui, j'ose le dire : l'abus est indigeste, peu importe l'abus. Trop d'adverbes, ça tue, trop de verbes faibles, ça tue, MAIS trop de mots alambiqués pour éviter les répétitions, ça tue, aucun mot-lien, ça tue... Le tout est de trouver le bon équilibre. Et cet équilibre, dans le premier jet, on ne l'a tout simplement pas. Qu'on ait relu ou pas, on a pas le recul sur ce qu'on a fait. C'est en se relisant qu'on remarque divers tics arriver, puis revenir, puis se répéter. C'est à ce moment-là qu'il faut leur dire : « Je vous chercherai, je vous trouverai et je vous tuerai », et Liam Neeson ne peut qu'approuver. Pour faire simple, dès que vous tombez sur un tic, surlignez-le, mettez-le en gras et soit vous y revenez plus tard, soit vous modifiez directement. Ceci dit, surligner n'a rien de déconnant car vous aurez une vue globale sur vos tics, et peut-être que ça vous empêchera de les refaire. Mais ne vous méprenez pas : tous les artistes ont des tics, et « quand tu crois enfin qu'tu t'en sors, quand y en a plus, ben y en a encore » comme dirait Stromae. Et c'est vrai. Un tic de perdu, dix de retrouvés. Ne désespérez pas car vous remarquerez qu'ils diminueront au fil du temps ou qu'ils seront remplacés par des tics plus ou moins relous à corriger. Dans tous les cas, ça ne peut que vous aider à réfléchir à une nouvelle formulation et enrichir votre style. Exemples de tics que j'ai eus : – « Ni (d')une ni deux » (en début de phrases) ; – « Et » (partout, constatez dans l'article) ; – Des virgules partout – La répétition d'une même idée différemment de la première pour « être sûre que ce soit bien compris » sauf que les lecteur·ice·s... bah savent lire ! – Et sûrement d'autres que j'ai zappé ! 5/ Less is more, je répète, LESS IS MORE ! Less is more que l'on traduit par Moins c'est plus veut tout simplement dire que la simplicité est préférable à la complexité. Le premier jet, c'est aussi le moment pour vous d'enlever tout le superflu de votre histoire. Si vous pouvez exprimer toute une idée en moins de mots, faites-le. Si trois mots peuvent être résumés en un seul, faites-le. Si un passage ou un paragraphe (voire un chapitre) peut être supprimé, faites-le. C'est effrayant, ça casse les pieds, mais c'est nécessaire pour redonner du souffle à votre texte. Si vous saviez tout ce que j'ai dû supprimer pour rendre mon texte plus fluide ! Voici quelques tips express: — Si vous voulez décrire un lieu, un personnage ou autre, donnez quelques indications à son introduction mais pas trop (et on évite les énumérations d'adjectifs, précisez forme, couleur, odeur ou posez l'ambiance si vous voulez mais retenez que vos lecteur·ice·s auront oublié la moitié de votre description la page d'après). Si vous souhaitez améliorer la description, il est toujours temps de le faire plus tard, au cours d'une action, d'un dialogue, bref fluidifiez vos descriptions. — Si vous êtes dans une scène d'action, faites hyper court et simple. Paradoxalement, si vous mettez un « Je me lève rapidement pour courir vers la porte », ça ralentit votre intrigue. Pourtant, vous souhaitez dire que ça va vite... On dira plutôt « Je me lève et me précipite vers la porte » car vous gardez l'idée du personnage qui se lève, et le verbe « se précipiter » fait ressortir la vitesse que vous souhaitez insérer ET le fait que le personnage court probablement. On évite au maximum les doubles (voire triples) verbes ! Essayez de résumer vos actions en un seul verbe plus approprié. – Pas besoin de bombarder d'incises, surtout quand seuls deux personnages se parlent. Normalement on sait qui est qui et vous pouvez de temps en temps couper par une narrations pour rappeler à vos lecteur·ice·s ce que les personnages font, qui parle et ce qui se déroule en-dehors du dialogue. – Show, don't tell : pour décrire, il est toujours mieux de Montrer, pas raconter ! Quand vous regardez un film, vous vous sentez immergé·e·s non ? Pour votre roman, c'est pareil ; vous devez parvenir à faire rentrer les gens dans votre histoire. Privilégiez les ressentis, les effets d'une émotion sur un esprit ou un corps plutôt que de dire directement ce qui se passe. Quand vous êtes en colère, vous ne mettez pas directement le doigt dessus, des fois ça prend des jours ; là c'est pareil. Si votre personnage entre dans une rage folle, dites plutôt que ses joues rougissent, que ses palpitations cardiaques augmentent, que ses jambes flageolent, que sa vue se trouble, que ses sourcils se froncent, qu'il serre les poings... En disant « X entra dans une rage folle », vous enlevez tout ce que votre lectorat aurait pu ressentir et ça peut amener une forme de lassitude à la lecture. Vous pouvez faire du Show, don't tell également via des dialogues, des flash-backs ou flash-forwards, des rêves, etc... 6/ Vérifiez bien que votre roman ne comporte pas que des formules classiques. Vous allez me dire « Attends, tu donnes plein de conseils pour bien travailler son deuxième jet mais sans qu'on copie trop ? », oui c'est EXACTEMENT ça. Les conseils, dont ceux que je donne, c'est très utile, ça amène de bons outils de travail mais ne les suivez pas forcément les yeux fermés. D'abord, faites un point sur votre style, voyez ce qui vous convient ou ne vous convient pas. Si vous aimez les répétitions dans certains cas, gardez-les, elles rendent votre style unique. Il faut que ça vous plaise avant tout, que ça fasse ressortir votre patte créative. N'hésitez pas à analyser et comparer entre elles les œuvres que vous consommez, puis avec les vôtres (SANS VOUS DÉNIGRER) en gardant votre esprit critique. Vous verrez ce qui définit une autre œuvre, comment elle se développe et comment vous la percevez en tant que « fan ». Ainsi vous constaterez le style des autres, le vôtre, et vous pourrez y voir plus clair. Rappelez-vous que tous les artistes sont passés par là et que trouver son style est très difficile. Le vôtre est aussi beau qu'un autre, il n'y a pas de compétition, juste des personnes qui font ce qu'elles kiffent. Dès que vous kifferez ce que vous faites, tout en faisant ce que vous kiffez, vous verrez que ces questionnements auto-destructeurs auront moins d'impact sur vous ! Servez-vous des règles pour sortir des sentiers battus et proposer VOTRE flamme à vous, un feu ardent qui embraseront des lecteur·ice·s conquis·e·s dans tous les cas. Il y aura toujours quelqu'un qui aimera ce que vous faites ! 7/ Lâchez prise sur votre perfectionnisme. Avant de me faire attaquer sur ce conseil, sachez une chose : je suis hyper-méga perfectionniste et ne me permettrai pas d'en parler si je n'étais pas concernée par ce point. Le perfectionnisme a eu tendance à tuer certains de mes textes. Plus aucune modification ne me satisfaisait, je rajoutais des énormités en corrigeant. C'est un chemin sans fin, la correction. On évolue en même temps que sa plume. Dans un mois, vous serez triggers par des passages, dans deux ans ce sera pire, et dans cinq ans vous ne saurez plus voir votre roman (enfin ça n'arrive pas toujours, rassurez-vous, mais c'est possible et c'est NORMAL). Vous évoluerez jusqu'à la fin de votre vie, alors ce que vous aurez créé avant n'aura jamais le résultat 100% escompté. Lâchez prise sur ça et faites du mieux que vous pouvez. Redescendez un peu la barre, appliquez les outils qui vous aident et vous font du bien, donnez-vous une deadline si ça vous aide, voire un objectif (envoi à une ME, publication, etc). Toute belle chose a une fin, même la correction de son premier jet. Sinon quand passez-vous au deuxième ? Voilà, j'arrête là parce que je pense que c'est déjà assez conséquent. Je ne l'ai pas précisé mais vous pouvez travailler votre premier jet sous n'importe quelle forme : impression du manuscrit en papier et annotations, directement sur Word, sur un Google Docs partagés à vos BL, avec l'aide d'un·e coach en écriture (niveau recommandations, sachez que Reine Alice, L.A Braun, LaPlumographie et moi-même, entre autres, sommes là pour vous y aider !) ou lors d'ateliers d'écriture (ou de masterclass organisés par de grands noms).
Bref, avec Internet, vous avez des possibilités incroyables que peu de personnes avaient avant pour améliorer votre manuscrit. Tous ces outils sont à votre disposition et juste vous informer dessus n'enlèvera pas votre style, au contraire, ça s'ancrera dans votre esprit, vos méthodes et votre réflexion de manière inconsciente, et vous constaterez une véritable évolution. Aussi, il ne faut jamais oublier que malgré tous les conseils que l'on vous donne, rien ne vous fera mieux écrire qu'écrire car, comme on dit, « c'est en forgeant qu'on devient forgeron ». Écrivez, sans réfléchir si ça vous plaît, lâchez-vous ! Vous aurez tout le temps de rectifier le tir après la rédaction du premier jet... J'espère que ce billet vous a plu ! Et vous, que faites-vous lorsque vous terminez un premier jet ? Partagez vos méthodes ! Sources : — LUSETTI Olivier. Comment mieux écrire, raconter une histoire et réussir sa fantasy, publié chez Marie B. 320 pages, France, 2015. — Corriger son premier jet de roman en 12 étapes (1re partie) — Comment passer du premier jet à la version finale — Premier jet - 10 conseils pour corriger son 1er jet de roman
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