Saphilirs est une duologie imaginée par Emma Royer et Alicia Alvarez, dont le premier livre a été écrit par Alicia Alvarez. Cette idée a vu le jour fin juillet 2014, et le premier opus est actuellement en réécriture.
Il s'agit d'une histoire dans laquelle nous suivons Rosalys, une jeune Saphilir prête à tout pour rétablir l'équité des espèces dans le royaume d'Amoris.
Autrice : Alicia Alvarez
Nombre de pages : 451.
Genres : Heroïc-Fantasy, Young Adult
Public : À partir de 14 ans
Maison d'Édition : /
Couverture : Lucie Alborghetti
Nombre de pages : 451.
Genres : Heroïc-Fantasy, Young Adult
Public : À partir de 14 ans
Maison d'Édition : /
Couverture : Lucie Alborghetti
Une légende conte l'histoire d'une déesse magnifique ayant donné naissance à une race inconnue, imaginaire et étrange : Les Saphilirs.
Durant le règne du roi actuel, une nouvelle race est également connue sous le nom de « Déchus ». Le souverain n'a qu'une envie : les éliminer afin de ne pas avoir d'obstacles durant son règne prospère. Les Déchus sortent de la norme établie par la déesse. Selon lui, la différence doit être éradiquée.
Mais, comment explique-t-on alors que sa propre fille, Rosalys Velinia, est dotée d'une chevelure rose alors que tout Saphilir qui se respecte se doit d'avoir la tignasse blonde ? Comment justifier le fait qu'elle soit plus grande et différente ? Mais surtout, pourquoi ne l'a-t-il pas également tuée ? Est-ce par amour paternel ? Que se cache-t-il derrière cela ?
Après dix-sept aneas de vie enfermée et ignorée dans son château, la jeune Déchue ose s'enfuir. Ne se sentant plus à sa place, elle n'a plus qu'une envie : trouver le Camp des Déchus caché et loin de son père.
Mais sa route ne sera pas sans difficulté, sans peine et surtout, sans malheur.
« Il faut considérer la fin de toutes choses comme le début d'une aventure. » Hérodote.
Durant le règne du roi actuel, une nouvelle race est également connue sous le nom de « Déchus ». Le souverain n'a qu'une envie : les éliminer afin de ne pas avoir d'obstacles durant son règne prospère. Les Déchus sortent de la norme établie par la déesse. Selon lui, la différence doit être éradiquée.
Mais, comment explique-t-on alors que sa propre fille, Rosalys Velinia, est dotée d'une chevelure rose alors que tout Saphilir qui se respecte se doit d'avoir la tignasse blonde ? Comment justifier le fait qu'elle soit plus grande et différente ? Mais surtout, pourquoi ne l'a-t-il pas également tuée ? Est-ce par amour paternel ? Que se cache-t-il derrière cela ?
Après dix-sept aneas de vie enfermée et ignorée dans son château, la jeune Déchue ose s'enfuir. Ne se sentant plus à sa place, elle n'a plus qu'une envie : trouver le Camp des Déchus caché et loin de son père.
Mais sa route ne sera pas sans difficulté, sans peine et surtout, sans malheur.
« Il faut considérer la fin de toutes choses comme le début d'une aventure. » Hérodote.
Elle essaya désespérément d'atteindre ce qui la ligotait, à l'aide de ses mains, sans grand résultat. Elle ne fit que se fatiguer davantage. Elle poussa un cri de frustration. Le sang lui montait – ou plutôt, descendait – à la tête.
« Il ne manquait plus que ça ! Je ne sais même pas me débrouiller toute seule. Il ne doit pas exister plus maladroite... »
Elle donna plusieurs coups dans le vide avec l'espoir que ça l'aide, mais ça n'y changea pas grand-chose.
Découragée, elle entendit un gloussement étouffé.
Une silhouette masculine émergea ensuite d'un buisson.
Le garçon devait bien avoir son âge et était d'une beauté qui ne passait pas inaperçue. Ses cheveux arboraient un noir de jais déroutant, coiffés à la fois sauvagement et élégamment. Ses oreilles de lynx semblaient être dans un blond beaucoup plus foncé que celles de la princesse. Les yeux de cet inconnu, d'un bleu éclatant, contrastaient avec sa chevelure qui encadrait un visage bien dessiné. Mais, une chose qui ennuya beaucoup Lys : son sourire narquois, signifiant qu'il se moquait inévitablement d'elle.
— Tu sais quoi ? Je n'ai pas vu une aussi belle prise depuis un moment, annonça-t-il d'une voix grave et amusée. Arrête de gesticuler comme une folle, des animaux qui font trois fois ta taille et ton poids n'arrivent pas à s'extirper de là. Alors toi, je n'ose pas y penser ! Et puis, tu vas te faire mal. Ce serait dommage de récolter un beau gibier tout abîmé.
« C'est son piège ? Mais que me veut-il ? »
— Ce ne sont pas tes sarcasmes qui vont m'aider.
— Hm, cela va dépendre de mon humeur. J'adore tuer des jolies filles aux cheveux roses, parfois, fais attention, rit-il.
— Il n'y a vraiment pas de quoi être fier de venir à bout de jeunes filles ligotées. Pourquoi ne pas montrer ce que tu vaux de manière égale ?
— Sans façon ! Débrouille-toi pour descendre de là, p'tite intello.
« Va-t-il m'aider à me libérer de son propre piège ? »
Il tourna les talons et fit mine de partir, en sifflotant. La princesse se pinça mentalement. Elle y était peut-être allée un peu fort. Mais ce garçon avait déjà le don de l'énerver alors qu'ils venaient de se rencontrer.
Brusquement, elle se rendit compte : des cheveux noirs et des yeux bleus.
— Mais, attends, t'es un Déchu ! cria-t-elle, se débattant avec sa cheville attachée.
— Quelle perspicacité. Tu veux en savoir une bonne ? Toi aussi ! Même si je t'aurais plus vue en Saphilir de Carnaval.
— Reviens, insista Lys, désespérée. Je t'en prie, aide-moi ! Il faut que je trouve Pacificus !
Il se figea, puis pivota à nouveau vers elle.
— Comment connais-tu ce nom ? Oh puis, peu importe.
Sa bouche reprit la forme de cette grimace qu'elle haïssait déjà. Elle était même prête à parier qu'il n'avait jamais eu l'intention de s'en aller. Ces dialogues enflammés lui rappelaient beaucoup les nombreuses prises de tête qu'elle avait eues au palais avec ses femmes de chambre et son père. C'était comme si les mots sortaient et qu'elle ne pouvait pas les arrêter. Maintenant qu'elle était libérée de sa prison dorée, elle se sentait moins oppressée. Elle pouvait dire et faire ce qu'elle voulait ! Céder à tous ses caprices !
Enfin, dans la mesure où elle serait détachée de ce maudit piège.
— Pourquoi t'aiderais-je ? lui demanda-t-il, d'un ton sérieux.
— OK, c'est bon arrête, se résigna la princesse, à contrecœur. Libère-moi. S'il te plaît.
— Supplie-moi encore un peu.
— Mais enfin, quelle immaturité !
— Non, j'aime juste faire durer le plaisir. Je peux attendre longtemps. Très jolie culotte au fait !
— Pas de commentaire à ce sujet !
Il gloussa.
— Je t... Je t'en prie, ajouta-t-elle. Aide-moi.
— Ce piège n'est pas de moi, mais d'un autre Déchu.
— Essaie au moins !
Elle l'implorait carrément, il ne pouvait pas l'abandonner...
Il poussa un soupir exaspéré en sortant de sa poche un objet pointu taillé comme un couteau. Il ressemblait cependant davantage à du cristal qu'à une lame en acier.
D'un geste rapide et sûr, il fit tournoyer son joujou dans sa main avant de l'envoyer en plein sur le nœud qui conférait au piège une résistance presque impossible à briser. Les yeux de la prisonnière s'écarquillèrent tandis que son corps s'affranchissait du cordon et était lâché vers le sol. Elle l'aurait sans doute percuté et s'en serait sortie avec quelques égratignures ou un poignet cassé, si cet inconnu ne l'avait pas rattrapée avec une grâce inégalable.
« Il ne manquait plus que ça ! Je ne sais même pas me débrouiller toute seule. Il ne doit pas exister plus maladroite... »
Elle donna plusieurs coups dans le vide avec l'espoir que ça l'aide, mais ça n'y changea pas grand-chose.
Découragée, elle entendit un gloussement étouffé.
Une silhouette masculine émergea ensuite d'un buisson.
Le garçon devait bien avoir son âge et était d'une beauté qui ne passait pas inaperçue. Ses cheveux arboraient un noir de jais déroutant, coiffés à la fois sauvagement et élégamment. Ses oreilles de lynx semblaient être dans un blond beaucoup plus foncé que celles de la princesse. Les yeux de cet inconnu, d'un bleu éclatant, contrastaient avec sa chevelure qui encadrait un visage bien dessiné. Mais, une chose qui ennuya beaucoup Lys : son sourire narquois, signifiant qu'il se moquait inévitablement d'elle.
— Tu sais quoi ? Je n'ai pas vu une aussi belle prise depuis un moment, annonça-t-il d'une voix grave et amusée. Arrête de gesticuler comme une folle, des animaux qui font trois fois ta taille et ton poids n'arrivent pas à s'extirper de là. Alors toi, je n'ose pas y penser ! Et puis, tu vas te faire mal. Ce serait dommage de récolter un beau gibier tout abîmé.
« C'est son piège ? Mais que me veut-il ? »
— Ce ne sont pas tes sarcasmes qui vont m'aider.
— Hm, cela va dépendre de mon humeur. J'adore tuer des jolies filles aux cheveux roses, parfois, fais attention, rit-il.
— Il n'y a vraiment pas de quoi être fier de venir à bout de jeunes filles ligotées. Pourquoi ne pas montrer ce que tu vaux de manière égale ?
— Sans façon ! Débrouille-toi pour descendre de là, p'tite intello.
« Va-t-il m'aider à me libérer de son propre piège ? »
Il tourna les talons et fit mine de partir, en sifflotant. La princesse se pinça mentalement. Elle y était peut-être allée un peu fort. Mais ce garçon avait déjà le don de l'énerver alors qu'ils venaient de se rencontrer.
Brusquement, elle se rendit compte : des cheveux noirs et des yeux bleus.
— Mais, attends, t'es un Déchu ! cria-t-elle, se débattant avec sa cheville attachée.
— Quelle perspicacité. Tu veux en savoir une bonne ? Toi aussi ! Même si je t'aurais plus vue en Saphilir de Carnaval.
— Reviens, insista Lys, désespérée. Je t'en prie, aide-moi ! Il faut que je trouve Pacificus !
Il se figea, puis pivota à nouveau vers elle.
— Comment connais-tu ce nom ? Oh puis, peu importe.
Sa bouche reprit la forme de cette grimace qu'elle haïssait déjà. Elle était même prête à parier qu'il n'avait jamais eu l'intention de s'en aller. Ces dialogues enflammés lui rappelaient beaucoup les nombreuses prises de tête qu'elle avait eues au palais avec ses femmes de chambre et son père. C'était comme si les mots sortaient et qu'elle ne pouvait pas les arrêter. Maintenant qu'elle était libérée de sa prison dorée, elle se sentait moins oppressée. Elle pouvait dire et faire ce qu'elle voulait ! Céder à tous ses caprices !
Enfin, dans la mesure où elle serait détachée de ce maudit piège.
— Pourquoi t'aiderais-je ? lui demanda-t-il, d'un ton sérieux.
— OK, c'est bon arrête, se résigna la princesse, à contrecœur. Libère-moi. S'il te plaît.
— Supplie-moi encore un peu.
— Mais enfin, quelle immaturité !
— Non, j'aime juste faire durer le plaisir. Je peux attendre longtemps. Très jolie culotte au fait !
— Pas de commentaire à ce sujet !
Il gloussa.
— Je t... Je t'en prie, ajouta-t-elle. Aide-moi.
— Ce piège n'est pas de moi, mais d'un autre Déchu.
— Essaie au moins !
Elle l'implorait carrément, il ne pouvait pas l'abandonner...
Il poussa un soupir exaspéré en sortant de sa poche un objet pointu taillé comme un couteau. Il ressemblait cependant davantage à du cristal qu'à une lame en acier.
D'un geste rapide et sûr, il fit tournoyer son joujou dans sa main avant de l'envoyer en plein sur le nœud qui conférait au piège une résistance presque impossible à briser. Les yeux de la prisonnière s'écarquillèrent tandis que son corps s'affranchissait du cordon et était lâché vers le sol. Elle l'aurait sans doute percuté et s'en serait sortie avec quelques égratignures ou un poignet cassé, si cet inconnu ne l'avait pas rattrapée avec une grâce inégalable.