Gardeuse d'oies et Royauté dépravée est la revisite du conte La gardeuse d'oies, un conte des Frères Grimm, que j'ai découvert sur Internet, illustré par Charles Robinson. Pour lire le conte, cliquez ici.
Il s'agit d'un one-shot un peu plus sombre que l'histoire originale. Contrairement au conte de base, la camériste ne pique pas seulement l'identité de la princesse ; ici, elle tente également de la tuer. Au lieu de vouloir récupérer sa place et de se marier pour avoir une fin heureuse, il s'avère que la princesse a une autre idée derrière la tête...
Nombre de pages : en cours de rédaction
Genres : Revisite de conte, Fantasy
Public : À partir de 16 ans
Maison d'Édition : /
Couverture : Non officielle (Orlane Foto)
Genres : Revisite de conte, Fantasy
Public : À partir de 16 ans
Maison d'Édition : /
Couverture : Non officielle (Orlane Foto)
Miranda aime sa mère.
C'est pourquoi elle accepte sans rechigner ses fiançailles avec le prince Adrian Du Roy. Avant son départ, sa mère lui offre un mouchoir contenant trois gouttes de sang lui appartenant, ainsi qu'un cheval qui parle appelé Fadala. Ce morceau de tissu, bien qu'anodin aux yeux des autres, procure à Miranda puissance et énergie. Durant le trajet jusqu'au palais du prince, la camériste Olivia qui l'accompagne refuse de lui donner de l'eau. Alors, la jeune princesse se baisse pour boire, faisant tomber le mouchoir dans l'eau par mégarde. Elle n'a pas le temps de l'attraper, puisque sa Dame de Cour la pousse dans la rivière sans aucun scrupule. La croyant morte, cette dernière se fait passer pour la princesse auprès d'Adrian qui, bien entendu, l'épouse. Bien vite, Miranda est découverte par un pêcheur qui l'aide à se rétablir et à concevoir le plus parfait des plans : faire éclater la nouvelle famille royale de l'intérieur. Et, bien sûr, elle prévoit de n'épargner personne.
Entre intrigues de Cour, secrets et mensonges, plongez au cœur d'une histoire sombre, aux côtés d'une princesse prête à tout pour se venger...
Paralysée, trop hébétée pour réagir, Miranda ne sentit pas Olivia marcher vers elle. Elle n’anticipa rien, le regard flou, les larmes jaillissantes. Sa camériste leva son pied, le visage déformé par une rage jouissive, au moment où la princesse rivait ses yeux de biche sur elle.
Le coup partit. Et, il percuta le dos rose pastel de l’aristocrate. Une chute suivit. La sienne. Mais, elle ne comprenait pas. Tout s’éteignait, tout disparaissait. Plus rien n’avait de sens. La logique s’amenuisait, alors que de l’eau s’infiltrait dans sa bouche, dans sa gorge, dans ses poumons. L’angoisse creusait dans son ventre pour s’y installer, ses bras se débattaient... Elle poussa un hurlement étouffé qui ne parvint jamais à résonner, coincé dans la prison de son corps qui pleurait.
La mort inondait son cœur.
Le coup partit. Et, il percuta le dos rose pastel de l’aristocrate. Une chute suivit. La sienne. Mais, elle ne comprenait pas. Tout s’éteignait, tout disparaissait. Plus rien n’avait de sens. La logique s’amenuisait, alors que de l’eau s’infiltrait dans sa bouche, dans sa gorge, dans ses poumons. L’angoisse creusait dans son ventre pour s’y installer, ses bras se débattaient... Elle poussa un hurlement étouffé qui ne parvint jamais à résonner, coincé dans la prison de son corps qui pleurait.
La mort inondait son cœur.
Illustration de Chesis. |
Dessin de Cynthia Rouzic (une amie). |